Hunter x Hunter (2011)
Gon Freeccs a presque douze ans, et son rêve est de devenir hunter (chasseur en anglais). Les hunters sont des aventuriers d’élite qui peuvent être chasseurs de prime, chefs-cuisinier, archéologues, zoologues, justiciers ou consultants dans divers domaines. Son père, Jin Freeccs, qu’il ne connaît pas ...
Lire le résumé complet >
| Terminée | Japonaise | 25 minutes |
| Adventure, Animation, Anime, Drama, Fantasy | NTV (JP), Nippon TV | 2011 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
2.54 -
Monstre et monstre
Monster x And x Monster
Gon et ses amis découvrent Yupî. Le Dragon Dive de Zeno fait un carnage. Kirua comprend que Netero a engagé Zeno, mais Gon se lance en premier à l'assaut de Yupî.
Diffusion originale : 15 janvier 2014
Diffusion française :
15 janvier 2014
Réalisat.eur.rice.s :
Scénariste.s :
Guest.s :
Galax
Pendant 10 minutes, c’est un vrai ralenti de combat commenté comme un match de sport mais avec une plongée dans les réflexions et surtout les réflexes de chaque personnage. C’est le prolongement de l’épisode précédent mais qui semble ici vraiment se concrétiser dans une scène en huis-clos sur à peine 5, 10 secondes de combat.
C’est hyper inventif comme concept de la scène d’action, où rien n’est laissé au hasard, rien n’est dans la surenchère et au contraire tout est dans l’anticipation, l’action/réaction à l’état brute. J’aime notamment beaucoup comment la pluie de météores de Zeno vient bousculer le plan initial. J’aime aussi beaucoup la remarque pertinente sur le fait que Youpi est le seul membre de la garde royale qui n’est pas en partie humain, justifiant un retrait de son individualité par rapport à Pitou et Pufu, et le fait qu’on le connaît moins.
C’est juste un peu dommage que le personnage de Shoot ait été aussi négligé tout au long du milieu d’arc car on se fiche globalement beaucoup de son passage.
A l’inverse, la façon dont Gon et Kirua impressionnent les Hunters plus expérimentés autour d’eux est hyper crédible. Nos deux protagonistes ne sont ici que des pions d’un échiquier géant mais qui nous prouvent qu’ils méritent d’y être, plutôt que d’être forcés par un destin d’élus.
En seconde partie, Pitou revient dans le feu de l’action avec une technique maline et toujours un super focus sur la temporalité et la géographie du combat. Les séquences minimalistes en traits de manga dévoilant la première victime du combat sont oufissimes, pour le coup clairement volontaires pour un effet de style et de désamorce de l’épique au profit d’une séquence calme mais infiniment plus riche en émotions et en enjeux.
Je suis fan de l’idée que le roi montre ici un signe plus humain que Zeno ou du “monstre” Netero n’étaient préparés à faire de toute leur mission, les forçant à patienter respectueusement sinon quoi tout l’intérêt de la mission de protéger l’humanité n’a plus de sens. Oui, de façon très cartésienne on pourrait critiquer l’irréalisme de ne pas attaquer à ce moment-là (idem pour Meruem qui ne fait que passer à côté d’eux et aurait pu les éliminer), mais ce serait mal percevoir les défauts et les principes moraux des personnages qui les rend si intéressants.